Coup monté doublé d’une rare incompétence, l’AFSSAPS a décidé de suspendre le seul produit efficace dans la maladie de Lyme, ou borréliose, infection transmise par une piqûre de tique. Non seulement la vente du Tic Tox du laboratoire Nutrivital est interdite, mais aussi sa fabrication, sa prescription et jusqu’à son utilisation.
Justification officielle : le Tic Tox ne bénéficie pas d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) délivrée par l’AFSSAPS. Quand chaque jour nous apprenons les effets délétères des médicaments bénéficiant de l’estampille réglementaire AMM, on se demande comment un tel argument peut encore avoir du poids. Pour le Tic Tox – et il est commercialisé depuis une quinzaine d’années – il n’y a jamais eu aucun accident, ni même incident, à déplorer. Bien au contraire ! Pour autant, les autorités remettent en cause son bénéfice. Cherchez l’erreur !
Une neurotoxicité exagérée
Mais surtout, depuis quand faut-il une AMM pour un produit naturel composé d’huiles essentielles ? L’AFSSAPS a trouvé une faille : le flacon de 15 ml de Tic Tox contient 0,3 ml d’huile essentielle de sauge officinale dont la vente est réservée aux pharmaciens. Pourtant, la commercialisation du Tic Tox repose sur des connaissances sérieuses : Bernard Christophe, le gérant de Nutrivital, est docteur en pharmacie, spécialisé en phyto-aromathérapie depuis quarante ans. Concernant la neurotoxicité de la thuyone contenue dans l’HE de sauge, plusieurs spécialistes comme Pierre Franchomme estiment que le niveau contenu dans le Tic Tox se trouve en dessous des normes considérées comme toxiques.
Un déni systématique
Mais le scandale va beaucoup plus loin. Cette opération de démantèlement du laboratoire Nutrivital s’inscrit dans une démarche visant à supprimer une approche alternative de la borréliose. Bernard Christophe travaille depuis longtemps sur la maladie de Lyme. Il a constaté les échecs des antibiothérapies et observé les déficiences des méthodes officielles de détection de la maladie – en l’occurrence celle de Bio-Mérieux. « Beaucoup trop de tests français ressortaient comme faussement négatifs », explique-t-il. Il s’est donc tourné vers un test allemand. Comme par hasard, l’Agence régionale de santé (ARS) vient d’ordonner la fermeture pour un mois du laboratoire strasbourgeois du Dr Schaller : celui-ci propose depuis 2007 le test All-Diag de l’entreprise allemande Mikrogen. Remontant le fil de cette maladie pernicieuse, Bernard Christophe a aussi alerté les autorités sur une contamination sanguine possible : de nombreuses borrélies enkystées dans les cellules sanguines peuvent ainsi contaminer de nouvelles personnes.
En réponse à tous ces signaux d’alarme… c’est le silence radio. Exaspéré par le déni officiel, et pour qu’enfin une véritable discussion s’ouvre sur cette maladie, il finit par porter plainte pour « non-assistance à personne en danger », à l’encontre de l’ordre des médecins, et du laboratoire.
Fait significatif, la réponse n’est pas venue du procureur, mais de l’AFSSAPS. Les scandales n’y font rien. Les autorités françaises continuent de soutenir la médecine des intérêts financiers plutôt que celle qui privilégie une véritable notion de santé publique. La liberté de se soigner est tombée bien bas.
Une maladie ignorée en pleine recrudescence
La borréliose est une maladie beaucoup plus courante qu’on veut bien nous le dire. Ainsi la sécurité sociale allemande a annoncé près d’un million de cas traités en 2010 quand, en France, le Centre de recherche Lyme fait état de 5 000 à 10 000 cas. La maladie est donc largement sous-estimée chez nous pour plusieurs raisons. Les médecins la connaissent très mal. Les erreurs de diagnostic sont courantes du fait de la multiplicité des symptômes et d’un manque d’efficacité des sérologies. Elle est considérée comme une maladie très marginale. Pour Bernard Christophe, que personne ne veut entendre, il s’agit d’un véritable problème de santé publique, d’autant que, selon son hypothèse, il pourrait y avoir un lien entre la borréliose et de nombreuses maladies auto-immunes…
Un remplaçant du Tic Tox ?
Il faut citer ici une synergie d'huiles essentielles qui existe depuis plus de vingt ans et qui a fait ses preuves dans la lutte contre les virus et les infections microbiennes. Cette synergie est aujourd'hui employée avec succès par de nombreux patients infectés par les borrélies. Elle n'est pas interdite à la commercialisation (notamment parce que son fabricant ne fait aucune allusion à la maladie de Lyme dans ses documents de vente). Elle a pour nom Alternativ'aroma (voir ici) et mélange, dans une base d'huile végétale de Perilla frutescens bio, des huiles essentielles de :
- Cinnamomum camphora bio,
- Melaleuca quinquinervia bio,
- Trachyspermum ammi,
- Laurus nobilis bio,
- Origanum compactum bio,
- Cinnamomum zeylanicum bio,
- Eugenia caryophyllus bio,
- Citrus paradisii bio,
Si vous souffrez de la maladie de Lyme, cela ne vous coûtera que quelques euros pour vérifier si les symptômes dont vous souffrez sont atténués par la prise de ce mélange. Normalement, vous devriez ressentir une amélioration au bout de 3 semaines de prise (20 gouttes, soit 1mL, à diluer avant un repas, dans un verre d'eau, une cuillère de miel ou un support neutre. Un flacon vous fera 15 jours). Mais méfiez-vous, car la bactérie est particulièrement résistante. Il est donc conseillé de faire ensuite trois mois de cure . Ainsi, les huiles essentielles auront le temps d'imprégner l'ensemble de votre organisme et ne laisseront aucune échappatoire aux bactéries.
Pour en savoir plus sur cette maladie et découvrir d'autres traitements naturels de la maladie de Lyme, lisez :
- "Maladie de Lyme, l’épidémie silencieuse" sur alternativesante.fr
À écouter sur Radio Médecine Douce :
- "La Biosanté des 5 saisons - La maladie de Lyme" par Patrick Hoor
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