Une scientifique américaine révèle que l’industrie des vaccins utiliserait des cellules d’embryons avortés. Elle établit également un lien entre l’augmentation de l’autisme et cette pratique utilisée notamment pour le vaccin contre la rougeole. Françoise JOËT, Association Liberté Information Santé (ALIS)
Des cellules d’embryons humains avortés seraient actuellement utilisées dans 23 vaccins. Les révélations d’Helen Ratajczak, ex-scientifique pour une compagnie pharmaceutique américaine, aujourd’hui à la retraite, sont choquantes. Mais non seulement cette pratique heurte les personnes qui considèrent que le fœtus a le statut d’être vivant et que l’on ne peut pas en faire n’importe quoi, mais elle est également porteuse de conséquences sanitaires graves. Dans son article, la scientifique souligne en effet les implications que peut avoir l’introduction d’ADN humain dans un vaccin ensuite inoculé à un enfant.
L’utilisation d’embryons humains
Helen Ratajczak est partie du constat que l’incidence de l’autisme avait marqué un pic en 1995, lorsque le vaccin contre la varicelle fut cultivé sur tissu fœtal humain. Bien sûr, les parents qui faisaient vacciner leur enfant avec ce vaccin ne le savaient pas, car cela n’était indiqué nulle part.
Des cellules humaines sont utilisées dans la fabrication des vaccins, en particulier les vaccins à virus, essentiellement parce qu’elles peuvent servir très longtemps dans les laboratoires et qu’elles sont considérées comme totalement « sûres et inoffensives », même si cela est loin d’être vrai. Les bactéries peuvent être cultivées très facilement en laboratoire, mais les virus, pour leur croissance et multiplication, nécessitent des tissus vivants. C’est pourquoi on a utilisé aussi quantité de tissus animaux provenant de poulets, de lapins, de singes, de hamsters, etc.
Le Pr Léonard Hayflick fut le premier aux États-Unis à développer des cultures de cellules diploïdes humaines (diploïdes = cellules qui, en se divisant, conservent leur nombre normal de chromosomes présents par paires). Il a notamment fabriqué, en 1962, le premier vaccin polio oral sur ce type de cellules, vaccin qui n’est plus commercialisé ni utilisé en France depuis de nombreuses années.
Mais ces cellules extraites de tissu fœtal humain (fibroblastes de poumon, surtout) ont servi à créer la souche appelée WI-38, qui fut utilisée pour fabriquer le vaccin polio au départ, puis pour fabriquer le vaccin contre la rubéole et, par la suite, de nombreux autres vaccins. Plus d’un milliard de vaccinés à travers le monde ont reçu des vaccins contenant la souche WI-38. D’autres cellules humaines sont utilisées également de nos jours, notamment dans la souche MRC-5 (qu’on retrouve dans le vaccin hépatite A) ou celle du virus de la rubéole, dont la souche est appelée Wistar RA 27/3. Souche que l’on trouve dans le vaccin combiné actuellement préconisé en France, le MMR Vax Pro, et dans tous les vaccins ROR existants.
Vaccins et autisme
Les causes de l’autisme sont multiples et ses manifestations diverses. Une des causes évoquées dans les travaux scientifiques est l’encéphalite postvaccinale. L’autisme résulte de mutations génétiques et d’une inflammation du cerveau, ce que peut engendrer toute vaccination. Hélène Ratajczak suggère que c’est l’ADN humain contenu dans les vaccins qui peut provoquer l’autisme. La question reste ouverte mais les arguments qu’apporte cette chercheuse après avoir épluché la littérature scientifique sur le sujet, tiennent la route. « De l’ADN humain en provenance des vaccins peut être inséré dans nos gènes par recombinaison, un processus qui ne se produit qu’à l’intérieur d’une même espèce et qui peut perturber le développement du système nerveux central, la formation des synapses et la fonction des mitochondries », rappelle-t-elle.
Si l’on ajoute à cela l’action destructrice des composants toxiques des vaccins, dont le mercure, on arrive à une véritable épidémie de maladies neurologiques graves liées aux vaccinations.
- H. Ratajczak, dans Journal of Immunotoxicology, 2011.
Le 4ème plan autisme en France, ou la journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme peuvent-elles apporter des réponses à cet enjeu majeur de santé public ? La réponse est non (ou il est permis d'en douter).
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