De nombreux patients se plaignent de ne pouvoir arrêter leur traitement par les antidépresseurs de la classe des ISRS (inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine) et pour certains même, de ne pouvoir simplement diminuer la posologie sans souffrir immédiatement d’un syndrome de sevrage typique. Une affirmation que l’industrie pharmaceutique n’a jamais cessé de minimiser.
Une étude danoise vient de donner raison aux patients en démontrant que les ISRS avaient la même toxicité que les benzodiazépines (BZD), la plus importante famille d’anxiolytiques.
Alors que les pouvoirs publics de nombreux pays occidentaux ont émis des instructions à l’attention du corps médical pour une prescription prudente des BZD, rien de tel n’existe encore pour les ISRS.
Aussi, si votre médecin a l’intention de vous prescrire un antidépresseur, demandez-lui d’éviter les ISRS. Rappelons que les ISRS commercialisés en France sont les suivants : citalopram (Seropram), escitalopram (Seroplex), fluoxétine (Prozac), fluvoxamine (Floxyfral), paroxétine (Deroxat, Divarius) et sertraline (Zoloft).
Margrethe Nielsen et coll. : dans Addiction, octobre 2011
Quelles sont les solutions alternatives ?
La désintoxication nécessaire à la suite de la prise de ces anti-dépresseurs est extrèmement longue, et parfois, impossible. C'est pourquoi, avant même d'envisager de prendre l'un des antidépresseurs cités ci-dessus, il vaut mieux tester d'autres solutions. Et elle sont nombreuses :
- Le safran (lisez plus ici)
- Le Griffonia Simplicifolia (lisez plus ici)
Et plus généralement, il faut essayer de voir sa maladie d'un oeil différent pour se débarrasser de ces traitements délétère (lisez ici)
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