En 1952, j’ai connu les premières vaches victimes de tournis épileptiques – on ne savait pas à quoi cela était dû, et l’on abattait ces bêtes qui étaient ensuite envoyées à l’équarrissage. Coïncidence ? C’est à cette époque que la société Sanders a innové des aliments pour le bétail contenant des farines animales… Ce n’est que bien plus tard que l’on a parlé de vache folle et établi une relation. Puis il y a eu, en 1997, l’effroyable Saint-Barthélemy des troupeaux qui a généré des milliers de tonnes de farines animales. Celles-ci ont été vendues à des prix attractifs dans des pays pauvres qui ne se posent guère de questions pour nourrir leurs cochons et leurs volailles.
Chaque année, 20 000 tonnes de divers poissons de mer ramenés dans les dizaines de kilomètres de filets des bateaux usines sont transformées en farine… pour nourrir d’autres poissons en pisciculture. Et puis comme il est clair pour tout le monde que l’on est en train de vider dangereusement les mers, l’UE cherche des solutions complémentaires. Du coup, alors que le gouvernement avait fait semblant d’enterrer l’idée des farines protéiniques, il est maintenant prêt à ressortir la recette diabolique de dessous l’armoire, le délai d’oubli du petit peuple étant atteint. C’est ainsi que la décision de la Commission européenne de Bruxelles est tombée jeudi 14 février : les poissons d’élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volaille à compter du 1er juin (mode d’alimentation qui était prohibé dans l’UE depuis la crise de la vache folle). Mieux, ayant trouvé la recette géniale, la commission européenne prévoit d’étendre l’utilisation des PAT de porc et de volailles… pour les volailles et les porcs eux-mêmes dès 2014.
Juste en extrapolant un peu, je trouve que tous nos morts que nous incinérons ou enterrons, c’est un vrai gâchis. Nous pourrions remédier à la faim dans le monde en en faisant des farines de PHT (protéines humaines transformées)… On y viendra à la solution ultime de « Soleil vert » ! Findus trouvera de bonnes recettes.
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