Depuis que les Français mangent moins de bœuf parce qu’on leur a dit qu’ils consommaient trop de viande et que c’est mauvais pour le cholestérol et le cancer, ils se rabattent sur le blanc de poulet. Cela, selon la formule « je ne mange presque plus de viande, seulement du poulet » ; parce que le poulet, ce n’est pas vraiment de la viande – d’ailleurs, ce machin à deux pattes n’est pas non plus vraiment un animal, n’est-ce pas ? On tuait déjà dans le monde 35 milliards de poulets par an. Maintenant ça fera 40… Mais, du coup, nos camps de concentration à poulets ne suffisent plus et nos amis américains arrivent avec les leurs pour nous dépanner. Mauvaise surprise !
En raison de l’insalubrité de leurs méthodes d’élevage industriel, 40 % en moyenne sont infestés de salmonellose. Pas de problème : il suffit de tremper les bestioles dans un bain chloré et le tour est joué… Sauf que le chlore est très toxique ! Du coup, vingt États de l’Union européenne n’en veulent pas. Toujours pas de problème : puisque les Américains vendent cette saloperie au regard du libre-échange (obligé) entre les États partenaires de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Bruxelles a voté l’obligation d’importer le poulet étasunien. Donc les Français devront manger du poulet à l’eau de Javel. Ça, c’est de la démocratie !
Mais le chlore, c’est l’arbre qui cache la forêt. Savez-vous comment ont été nourries ces malheureuses bêtes tellement malades qu’elles arrivent à peine à tenir sur leurs pattes ? Il vaut mieux que vous ne le sachiez pas, et soyez sûr qu’il faudrait payer cher les éleveurs pour qu’ils en mangent. Les normes sanitaires n’ont rien à voir avec la santé des consommateurs, il faut juste qu’il n’y ait pas d’intoxications immédiates.
Pas besoin de se battre, la solution est toujours la même : arrêter de manger du poulet, surtout dans les restaurants et les collectivités où l’on ne sait rien de la traçabilité ! Quant aux accros, il leur suffit d’accepter de payer plus cher et moins souvent des poulets garantis bio et bien de chez nous.
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