Les doutes sur la nocivité des vaccins lorsqu’ils sont administrés aux plus jeunes enfants s’installent désormais, même chez les pédiatres les plus orthodoxes.
Le Conseil national de la pédiatrie a ainsi officiellement dénoncé la poursuite en France de la vaccination obligatoire contre la tuberculose des enfants de moins de 6 ans.
Les pédiatres ne font pas dans la dentelle et demandent l’abandon pur et simple de cette politique qu’ils qualifient d'« erreur majeure » et qui « ne se justifie pas sur le plan épidémiologique ».
De son côté, la très respectable académie de Médecine a publié le contenu d’un rapport intitulé « Faut-il continuer à vacciner par le BCG en France ? ».
Les membres de l’académie s’inquiètent en effet de la disparition définitive du vaccin Monovax contre le BCG qui était administré avec un applicateur.
Depuis le début du mois, les médecins qui souhaitent pratiquer ce type de vaccination sont obligés de le faire par voie intradermique ce qui, pour beaucoup de pédiatres, n’est pas acceptable s’il ne s’agit pas d’enfants entrant dans la catégorie « à risque », ce qui exclut environ 80% des nourrissons concernés chaque année.
La disparition du Monovax amène l’académie de Médecine à se pencher sur la réelle utilité de ce vaccin, de plus en plus contesté par les praticiens.
<!-- break -->
Pendant que les pédiatres s’interrogent, les laboratoires, eux, planchent plutôt sur les nouveaux vaccins destinés aux nourrissons qu’ils pourraient mettre sur le marché.
GlaxoSmithKline et Merck ont donc sauté sur l’occasion que leur offrait les épidémies de gastro-entérite pour annoncer qu’ils étaient sur le point de lancer la fabrication d’un vaccin « anti-gastro ».
Si l’on ajoute à la pléthore de vaccins déjà obligatoires le vaccin contre la grippe classique, contre la grippe aviaire, contre la méningite, et donc bientôt contre la gastro-entérite, les jeunes mamans n’auront dès lors d’autre solution que de camper chez leur pédiatre pendant les premiers mois de leurs nourrissons.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Principes de santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé