La ménopause sans hormones, sans soja ni phytoestrogènes, ça existe !

 

Les révélations sur les effets secondaires, dont le cancer du sein, provoqués par le traitement hormonal substitutif (THS), ont laissé un grand vide dans la prise en charge des troubles de la ménopause. Il existe néanmoins des solutions naturelles sans hormones qui répondent efficacement aux troubles climatériques.

On connaît depuis presque dix ans la responsabilité des traitements hormonaux substitutifs (THS) dans la recrudescence des cancers du sein chez les femmes ménopausées. Une première étude américaine publiée en 2002, la Women’s Health Initiative (WHI), n’avait même pas été menée à terme en raison de la multiplication de cancers mammaires (sans compter les crises cardiaques, AVC et embolies pulmonaires) provoqués par le médicament testé, une association d’un progestatif et d’un œstrogène.

Le développement des cancers du sein s’explique aisément par la présence de la progestérone, l’hormone qui entraîne l’inflammation des tissus mammaires permettant l’allaitement. Or la prise de progestérone au cours de la ménopause induit une inflammation sans but qui peut alors profiter au développement de tumeurs.

Suite à ces révélations, la prescription de THS a été diminuée des deux tiers dès 2004, et les effets ne se sont pas fait attendre : le nombre de cancers du sein a chuté immédiatement chez les femmes de plus de 50 ans (-6 % et -5,3 % en France, les deux années suivantes). Bien que l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) considère que le THS est encore utile dans certains cas mieux vaut s’abstenir, le rapport bénéfice/risque n’étant guère favorable. D’autant qu’il existe des alternatives naturelles sans hormones qui ont déjà fait leurs preuves.

 

Une formule sans hormones

Le laboratoire D. Plantes propose un traitement à base de sels minéraux, d’oligo-éléments, de vitamines, d’acides aminés et de différents principes actifs issus des plantes, mais ne comportant aucune hormone, même végétale. En effet, dans l’attente d’études plus poussées, les phyto-œstrogènes restent déconseillés en cas d’antécédent de cancers hormono-dépendants.

  • De nombreux ingrédients permettent de lutter contre les premiers symptômes de la ménopause que sont les bouffées de chaleur, les troubles de l’humeur, la prise de poids, et sur la thermorégulation. D’autres composants, vitamine PP et L-théanine, agissent sur les neuro­transmetteurs qui permettent la régulation de l’humeur. L’apport en magnésium participe à la production d’énergie et à la stabilité émotionnelle. Son action est renforcée par la vitamine B6 et la taurine. Le chrome, quant à lui, aide à lutter contre la prise de poids car sa carence peut entraîner une intolérance au glucose (hyper-insulinisme), responsable d’une surcharge graisseuse.
     
  • Pour ce qui est des risques à plus long terme, comme la perte d’élasticité de la peau, une supplémentation en collagène d’origine marine va renforcer de nombreux tissus, cutanés, articulaires ou veineux. Plusieurs vitamines (vitamine C, E, B) apportent leur fort potentiel antioxydant et luttent contre le cholestérol, la dégradation des membranes cellulaires et les radicaux libres produits par les rayons UV. Pour limiter les risques d’ostéoporose, de la vitamine D et du magnésium favorisent l’assimilation et la fixation du calcium sur l’os. La quercétine, extraite de la renouée du Japon ou de l’oignon, est un polyphénol qui permet de réduire la dégradation des os. Enfin, le zinc, par ses propriétés antioxydantes et son implication dans les défenses immunitaires, est un élément précieux dans la prévention des cancers, notamment mammaires.

 

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