Cette maladie neurodégénérative grave concerne de plus en plus de personnes âgées.
Au fur et à mesure de son évolution, la maladie prend trois formes :
- La forme légère au cours de laquelle les problèmes de mémoire dominent. Ils s’accompagnent souvent d’une dépression plus ou moins marquée ou d’une indifférence au monde. L’autonomie est très peu affectée à ce stade.
- La forme modérée, caractérisée par des troubles invalidants, tant au niveau de la mémoire que de l’orientation temporo-spatiale. Y sont associées une aphasie (trouble du langage), une agnosie (impossibilité de reconnaître les objets), une apraxie (désorganisation des gestes) et une altération de l’autonomie. À l’occasion d’une soudaine prise de conscience, le malade peut tenter de se suicider.
- La forme sévère, marquée par des troubles majeurs de la mémoire, un langage considérablement réduit, des épisodes délirants quotidiens, une agressivité et une agitation croissantes. Comme l’apraxie s’aggrave elle aussi, les chutes sont plus fréquentes et leurs conséquences nettement plus graves.
Diagnostic de la maladie d'Alzheimer : les médecins traitants sur la défensive
Une étude récente a éclairé d’un jour nouveau le retard au diagnostic, notamment des formes légères. En interrogeant une population de médecins généralistes, on s’est rendu compte que seulement un peu plus de la moitié d’entre eux utilisent les tests cognitifs de dépistage. De plus, ils opposent à cette pratique leur manque de temps, leur peur d’annoncer à leurs patients la maladie et, surtout, leur confiance limitée dans l’efficacité, voire l’utilité, des médicaments actuellement à leur disposition !
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