Le psoriasis est une affection beaucoup plus répandue qu’on ne le croit. Souvent, il ne s’agit que d’un problème bénin (rougeurs, pelade…) qui n’est même pas identifié par le patient, mais parfois, cette affection rend la vie sociale impossible. La médecine officielle n’a encore trouvé aucun traitement pérenne à proposer aux patients. La médecine naturelle en propose plusieurs, dont un, récemment apparu : la lécithine marine, riche en phospholipides.
Il y a ainsi aujourd’hui environ 125 millions de personnes atteintes par le psoriasis dans le monde, dont 5 millions environ en France et elles attendent toujours le médicament qui les soignera.
Peu de gens savent qu’ils souffrent d’un psoriasis
Le psoriasis se présente sous la forme de plaques rouges couvertes de peaux mortes (squames), qui ne démangent pas, ne font pas mal, apparaissent par poussées principalement sur le cuir chevelu et les oreilles, les coudes, les ongles, les genoux. Mais il peut exister certaines formes dites inversées lorsqu’elles touchent les plis de flexion, l’aine ou le pli interfessier notamment. D’autres formes sont dites en goutte parce que les lésions sont généralisées.
Seule une minorité de malades atteints du psoriasis sont touchés par ses formes les plus sévères, mais il semble que l’incidence de la maladie dans la population soit largement minorée car les trois quarts des personnes atteintes l’ignorent totalement, ou négligent de se traiter puisqu’elles ne souffrent pas et que les plaques rouges qui résultent de la maladie sont peu étendues. On peut ainsi être atteint du psoriasis toute sa vie sans jamais ressentir le besoin de se soigner. Mais c’est ignorer que le psoriasis peut à tout moment évoluer vers une maladie plus invalidante et difficile à supporter.
La première poussée est, en général, révélée par un événement extérieur : le plus souvent il s’agit d’un stress affectif (rupture, deuil), mais il peut aussi s’agir d’une prise médicamenteuse (lithium, bêtabloquants, arrêt d’un traitement oral de cortisone) ou encore d’une chute immunitaire due à une maladie infectieuse.
Lorsque la première crise est survenue, s’engage alors un long chemin de croix pour les patients car les rechutes sont fréquentes jusqu’à devenir chroniques avec des poussées déclenchées à chaque accès de stress, ou à chaque épisode infectieux.
Le rôle-clé de l’alimentation
Un régime alimentaire approprié permet parfois de faire reculer le psoriasis sans qu’il soit besoin de recourir à un autre traitement. Les consignes de base sont les suivantes :
- supprimer le lait et les produits laitiers,
- supprimer les gâteaux secs, les sucreries, le chocolat et tous les plats préparés contenant du sucre raffiné,
- éviter les charcuteries et les viandes grasses,
- supprimer l’alcool,
- pratiquer un jeûne de 36 heures (du dîner au petit-déjeuner) plusieurs fois par mois,
- les anthroposophes recommandent de faire une monodiète (aliment unique) de pommes cuites issues de l’agriculture biologique (sans sucre et sans beurre) pendant sept jours.
Des traitements qui ne soignent que les symptômes
Les traitements généraux classiques du psoriasis ne sont que palliatifs et consistent à diminuer les symptômes les plus gênants de la maladie, sans jamais la soigner. Ils vont des pommades à base d’acide salicylique aux dermo-corticoïdes en passant par les crèmes à base de vitamine D synthétique ou la photothérapie. Pour les formes les plus sévères, on prescrit des rétinoïdes (vitamine A synthétique) ou des agents cytotoxiques. Depuis peu, les médecins ne jurent plus que par les « biothérapies », une récente famille de médicaments qui sont des substances similaires à des protéines produites par l’organisme. Mais ces médicaments ne sont pas anodins : il existe un risque d’infection ou de problèmes cardiaques, et leur coût est très élevé.
Psoriasis et stress : il y a un lien biologique
Malgré le lien quasi-certain entre l’état du psychisme et le déclenchement du psoriasis, aucun des médicaments synthétiques proposés n’explore cette voie. Depuis peu, pourtant, plusieurs travaux scientifiques permettent d’expliquer comment un état de stress peut non seulement déclencher le psoriasis, mais aussi l’entretenir.
Récemment des auteurs ont en effet découvert que les globules rouges des sujets psoriasiques ont des membranes pauvres en phospholipides. Or ces phospholipides spéciaux servent à régénérer les médiateurs nerveux. L’un de ces phospholipides se transforme en acétylcholine. Si le corps en manque – en particulier dans les périodes de stress car cette acétylcholine apaise le système nerveux – il est obligé de piocher dans ses cellules ce qui provoque une inflammation et la perte d’adhésion des cellules. Au niveau de la peau, cela donne les plaques de psoriasis, parfois accompagnées d’un rhumatisme psoriasique très douloureux.
Récemment un complément à base de lécithine marine s’est montré efficace ; Il apporte des phospholipides aux patients psoriasiques. La supplémentation permettrait de contrebalancer le phénomène de « carence » en phospholipides et notamment en lécithine due à leur surconsommation par le système nerveux en période de stress.
Trois étapes de guérison
Les tout premiers résultats rapportés par cette étude (Phytothérapie 2006, n° 1 : HS1-HS8) sont étonnants. Ils montrent, photographies à l’appui, qu’après deux mois il y a une amélioration de 46 % des lésions. Après quatre mois jusqu’à 83 % d’amélioration. Enfin, au bout de six mois, la prise de ce complément entraîne jusqu’à 98 % d’évolution favorable.
Les patients traités passent par trois étapes. Un désépaississement de la peau est d’abord obtenu en environ deux mois. L’épiderme retrouve peu à peu son hydratation et sa souplesse en cinq à six semaines.
Ensuite, il y a disparition progressive de l’inflammation au fur et à mesure que la peau se réhydrate et que le film lipidique se reforme. Le centre des lésions est le premier à reprendre un aspect de peau saine. La peau est plus souple et il y a moins de gène au mouvement.
Enfin, la troisième étape correspond à la cicatrisation progressive des lésions, depuis le centre des lésions vers la périphérie. La cicatrisation est parfaite et laisse un épiderme indemne sans aucune marque ni inflammation.
La durée du traitement est variable et ne dépend ni de l’étendue des lésions, ni de l’ancienneté de la pathologie. Ainsi, on a des cas où le psoriasis est peu étendu mais durable (jusqu’à six mois), d’autre cas où deux mois de prise orale peuvent suffire pour cicatriser totalement un psoriasis généralisé.
Il semble bien que les stress soient en partie responsables de la durée nécessaire à la rémission. Cependant, sous traitement, les récidives ne sont pas observées même avec des stress importants.
Lorsque le traitement n’est pas mené à son terme, les lésions ont tendance à réapparaître, plutôt en périphérie des plus grandes plaques ou sur des zones qui n’étaient pas encore totalement cicatrisées. Cela laisse entendre que tant que le processus inflammatoire n’est pas totalement contrôlé, il a tendance à regagner du terrain de proche en proche. L’amélioration obtenue est, par ailleurs, durable.
Enfin, il faut noter que certains patients porteurs de psoriasis ancien ont décrit le fait qu’ils retrouvaient une sudation naturelle alors que souvent leur psoriasis s’accompagne d’une baisse de transpiration.
Mieux que les oméga 3 seuls
Depuis plusieurs années, il a été fait des essais de traitement du psoriasis avec les oméga 3, mais sans trop de réussite. Le complément alimentaire est sous une forme différente, plus soluble et capable d’être fixée dans l’organisme, en l’occurrence, des phospholipides à oméga 3 solubles : la lécithine de poisson. L’étude fait d’ailleurs apparaître qu’en absence de lécithine, les acides gras ne sont ni totalement assimilés ni parfaitement incorporés aux membranes. L’apport de lécithine ou de phospholipides permettrait donc de modifier la fluidité membranaire tant au niveau des globules rouges que des cellules cutanées.
Posologie
Une présentation galénique nouvelle a été mise au point Oemine pso 1000 sous forme de teinture de lécithine. Il faut commencer immédiatement à la dose maximum qui est de 2 cuillère à café par jour pendant 2 à 4 mois puis en relais les gélules (huit gélules par jour) pour faire face à la carence pendant environ 6 mois. Après un à deux ans, la plupart des patients n’ont pas de rechute. Cependant, il faut parfois reprendre ce complément à faible dose pour éviter que sous l’effet des causes externes identiques à celles qui avaient généré la première poussée, on assiste à un retour progressif des plaques. Il est donc conseillé de diminuer peu à peu les doses puis de faire des fenêtres thérapeutiques avant de tout stopper.
Déjà traité ? Il faudra vous sevrer
Ceux qui souhaitent abandonner le traitement allopathique qui leur a été prescrit ne pourront toutefois pas le faire sans prendre un minimum de précautions (si possible encadrées par leur médecin ou dermatologue). Car les crèmes locales dérivées de corticoïdes ou à base de vitamine D synthétique entraînent une certaine dépendance chez le patient.
On assiste alors parfois au début du traitement à un énorme rebond et la peau peut démanger comme quand on a une croûte après une blessure. Il faut alors persévérer et se donner environ 2 à 4 mois (chez certains cela peut durer moins longtemps). Dans ce cas, des crèmes hydratantes peuvent être appliquées car au début de la prise de lécithine marine, la peau a tendance à sécher au niveau des plaques de psoriasis. Puis peu à peu, tout rentre dans l’ordre.
L’important est de donner le temps au corps de régénérer l’épiderme et il faut environ 120 jours pour cela. Dans tous les cas, il est possible aussi d’associer la lécithine à tous les soins classiques car en tant que complément alimentaire, ce produit ne peut que contribuer à la rémission des lésions.
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