Il est intéressant de connaître l’origine des termes médicaux pour comprendre leur sens : athérosclérose vient de l’ancien égyptien athara, qui désigne une bouillie de farine, qui a donné le grec athera, bouillie grasse pouvant se former sous la peau (loupes) ou dans les artères. Aujourd’hui, le terme athérosclérose définit les plaques graisseuses calcifiées de la paroi vasculaire artérielle. C’est ce qui provoque à la longue leur obstruction et cause les maladies cardiovasculaires : une artère obstruée, même partiellement lors d’un spasme lié au stress ou à l’effort, finit par provoquer l’infarctus (les tissus s’infarcissent de sang et il y a nécrose en aval de l’obstruction), et cela tant au niveau des coronaires (infarctus du myocarde), que des reins, du cerveau ou des artères périphériques.
Ce terme définit une atteinte différente de l’artériosclérose qui, elle, est la dégénérescence progressive des artères induite par le vieillissement, les carences, et qui aboutit à une perte de souplesse de la paroi qui devient rigide. Cependant, les deux pathologies sont souvent associées.
Le concept d’athérosclérose a été décrit par Paracelse sous la terminologie de « tartre » qui lui correspond bien, car on peut le comparer aux dépôts de tartre gras qui se forment dans les canalisations. Paracelse faisait le lien entre ce dépôt et celui qui se forme dans la bouche autour des dents et qui ressemble, lorsqu’il n’est pas pollué par des bactéries (plaque dentaire), à de la coquille d’œuf.
- Les origines de la maladie
La maladie athéromateuse est la principale cause de mortalité dans les pays occidentaux. Il faut pour la prévenir en connaître les raisons : la première est l’oxydation des lipides à laquelle participe la carence en phospholipides porteurs d’oméga 3 non oxydés ; la seconde est le manque de fluidité du sang avec excès d’adhésion des plaquettes ; la troisième est l’inflammation et le dépôt de calcium.
La plaque d’athérome se forme lorsque le sang contient trop d’acides gras saturés portés par un cholestérol oxydé. Ce mauvais cholestérol est contenu dans les lipoprotéines LDL ou les apo B que l’on dose pour évaluer ce risque. Ces lipides irritent la paroi vasculaire, l’enflamment, ce qui y attire des macrophages (cellules éboueurs) puis des plaquettes. À l’inverse, les HDL, de plus petites lipoprotéines contenant des phospholipides (Pc-DHA) porteurs d'acides gras insaturés et d’antioxydants, vont en quelque sorte désenflammer et décrasser les parois du mauvais cholestérol et des acides gras saturés.
- La prévention
Il faut agir préventivement sur les divers facteurs en cause.
• Action sur les mauvais gras. Éviter l’excès de gras saturé oxydé : fromages, charcuteries, abats, fritures. Préférer les lipides avec antioxydants (vitamine E) et protégés sous forme de phospholipides non oxydés. Le plus intéressant est l’huile de krill qui contient le plus puissant antioxydant connu, capable de régénérer le cholestérol contenu dans les HDL (Œmine Krill NKO). Cette huile s’incorpore lors du processus hépatique de synthèse des lipoprotéines dans les HDL et favorise l’action de ces derniers. (en savoir plus sur l'huile de krill)
• Action sur la souplesse artérielle. Divers nutriments ont un effet protecteur, notamment les vitamines B, les phospholipides, la vitamine D et le silicium.
• Éviter le dépôt de calcium. Une des vitamines chargées de répartir le calcium là où il doit demeurer est la vitamine D. Une carence aboutit paradoxalement à des dépôts de calcium ailleurs que dans les os, notamment les tendons et les artères, le calcium se fixant partout où il y a une inflammation.
• Éviter l’inflammation, c’est elle qui attire les dépôts. Le tabac, l’alcool, certains virus comme l’herpès, des déchets comme l’homocystéine, certains produits chimiques provoquent une inflammation artérielle. En cas de prédisposition à l’athérome, ils en accéléreront la survenue.
• Éviter que le sang ne soit trop visqueux. Pour cela, il faut boire suffisamment toute l’année, surtout quand le temps est sec. Diverses huiles et plantes sont fluidifiantes, comme l’huile d’onagre ou l’huile de krill. Sont utiles les plantes qui apportent du salicylate comme la reine-des-prés, les polygalacées, le bouleau. On recommande bien sûr l’aspirine qui a le mérite d’être titrée et constitue le préventif de choix de l’aggravation de l’athérosclérose. Elle a cependant l’inconvénient d’être un acide qui, sur le long terme, peut générer des problèmes gastriques et provoquer des lésions vasculaires par blocage de certains acides gras comme l’acide arachidonique, lequel participe à la cicatrisation.
• Éviter les spasmes artériels. Ils sont provoqués par des décharges d’adrénaline liées soit au stress, soit aux excès d’excitants comme le tabac, l’alcool ou d’autres substances. Des plantes comme l’aspérule, l’ammi, la passiflore, la valériane peuvent être utiles lors des stress.
• Enfin, pour prévenir la sclérose vasculaire, divers aliments – brocoli, avocat, ail – et plantes – gui, voire gui d’aubépine à des doses minimes – vous aideront. Par exemple Viscum album TM, 10 gouttes par jour, en cures de vingt jours par mois. L’olivier et le soja sont également utiles.
- Un protocole complet
Il convient de prendre : Artère 4 CH, 5 granules à jeun ; Œmine Krill NKO 500 mg, 1 capsule le matin cinq jours sur sept, alterné avec Bionagre, 2 capsules le matin deux jours sur sept ; si les LDL sont trop élevés, Œmine Colestrol, 2 gélules au repas du soir.
La prise d’aspirine est fonction des besoins et du risque : en général 50 à 75 mg par jour. On peut alterner l’aspirine avec des infusions de reine-des-prés, 1 c. à soupe par jour avec 1/2 c. à café de bicarbonate de sodium.
Enfin, faire du sport sans effort violent ni prolongé, éviter les huiles qui ne sont pas de première pression à froid ou qui entraînent une augmentation de l’acide arachidonique comme l’huile de bourrache.
- Infos et point de vente :
• Œmine Krill NKO, Œmine Colestrol, Bionagre
Phytobiolab
ZA La Ménude 2
1 rue Ampère, 31830 Plaisance-du-Touche
Tél. : 05 62 18 05 86
Site : oemine.com
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