Le rôle du foie est de protèger l’organisme de toutes les intoxications : alcool, polluants, pesticides, produits de synthèse, métaux lourds, médicaments hépatotoxiques… Il bloque et épure toutes les substances dites xénobiotiques, c’est-à-dire celles qui détruisent la vie, et qui peuvent peu à peu l’attaquer et provoquer des poussées d’hépatite. C’est alors la lésion du foie qui, à long terme, peut conduire au foie gras (stéatose) ou à la sclérose hépatique (cirrhose).
Les troubles fonctionnels relèvent de perturbations moins graves mais ils doivent être corrigés pour prévenir l’apparition de problèmes de santé plus lourds.
Les causes et les symptômes
Les troubles sont dus à l’insuffisance modérée des fonctions des cellules du foie sans lésion décelable. L’usage populaire consacre à cette insuffisance modérée de nombreux adjectifs ; faute de pouvoir employer des termes médicaux plus précis, on dira d’une personne qu’elle a le « foie fragile », qu’elle ne supporte pas certains aliments, que cela lui donne une « crise de foie », etc. Ces termes traduisent la petite insuffisance du foie dite hépatocellulaire qui associe des troubles plus ou moins intenses et passagers avec maux de tête, fatigue, dégoût de la nourriture et nausées, réveil nocturne vers 3 heures du matin (l’heure traditionnellement considérée en acupuncture comme le passage de l’énergie du foie vers les poumons). Cela peut survenir après un repas un peu arrosé ou suite à l’abus d’aliments mal supportés. Plus généralement cet état se met en place de manière chronique et progressive sans entraîner de trouble majeur.
Dans les formes chroniques liées à la mauvaise qualité de l’alimentation ou au stress, ces troubles se traduisent par des aigreurs d’estomac, une gêne dans la région de l’omoplate droite. Le dosage des transaminases peut alors être légèrement perturbé. Dans ce cas, ce sont surtout les transaminases TGP qui s’élèvent car elles traduisent l’encombrement métabolique du foie. Cette insuffisance ne doit pas être confondue avec l’insuffisance biliaire qui est liée à une insuffisance de sécrétion de la bile.
Conseils alimentaires
Il convient tout d’abord de supprimer autant que possible les alcools forts et de limiter le vin à un verre par repas en préférant les vins de l’agriculture biologique. Ensuite, il faut éviter les régimes trop riches en acides gras saturés et en acides gras trans : mayonnaises, margarines, fritures, viennoiseries de mauvaise qualité. Enfin, orientez-vous vers des aliments frais et sans conservateurs, et évitez spécialement les sulfites. On peut recommander également tous les aliments amers : les feuilles de pissenlit, les endives, les artichauts frais, la soupe d’ortie… L’objectif étant d’aider le foie à se reposer. Ensuite, dès que c’est possible, tentez une diète légère ou un jeûne de 2 à 3 jours en buvant beaucoup d’eau et en faisant modérément de l’exercice pour éliminer l’acidité. Jeûne et diète doivent toujours être faits sous contrôle médical et sont à éviter en cas de trop grande faiblesse générale.
Traitement naturel
Pour améliorer la fonction hépatique, prendre Œmine Citrobétaïne : 3 gélules le matin. Ce produit contient de la bétaïne et du citrate naturels. Il s’agit des enzymes majeurs du foie. Ceux-ci favorisent l’assimilation et l’épuration et permettent de mieux supporter une alimentation trop riche. Ils améliorent les fonctions métaboliques du foie.
La bétaïne limiterait aussi les dégâts hépatiques liés à l’alcool et les dépôts de gras. Elle s’oppose aussi à l’homocystéine, un produit de dégradation soufré à l’origine de certaines maladies coronariennes. D’ailleurs, la bétaïne peut être prise à la dose de 3 gélules après des repas riches ou après l’absorption d’alcool. Pour autant, il ne faut pas croire qu’elle évitera la survenue de l’hépatite alcoolique en cas d’excès.
Homéopathie et phytothérapie
Prendre Lycopodium 9 CH : 5 granules 1 fois par semaine. Chelidonium 9 CH : 5 granules en cas de gène à la pointe de l’omoplate.
En phytothérapie plusieurs plantes sont utiles pour favoriser le drainage du foie (par drainage, il faut entendre élimination des toxines). Diverses préparations sont proposées en herboristerie. Une ancienne formule utile est la suivante :
Aspérule odorante 20 g, romarin officinal 30 g, verveine officinale 20 g, genévrier baies 10 g, anis vert graines 20 g. Prendre 1 cuiller à soupe pour un bol d’un quart de litre d’eau. Infuser 20 minutes et boire après les repas.
- Infos et point de vente : Œmine Citrobétaïne
Phytobiolab Sarl
ZA la Ménude 2
1 rue Ampère
31830 Plaisance du Touch
Tél : 05 62 18 05 86
Email : docoemine@orange.fr
Site : www.oemine.com
À lire :
- notre dossier Principes de Santé : "Ménager son foie"
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Principes de santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé