Chacun connaît désormais les oméga 3. Mais on découvre progressivement que l’un des acides gras de cette famille, le DHA (sous forme de phospholipides) serait particulièrement efficace pour restaurer la capacité respiratoire et accroître l’acuité visuelle. Malheureusement, dans la plupart des oméga 3 que l’on trouve dans le commerce, il n’y en a pas.
La famille des oméga 3 est constituée de différents acides gras : ALA, EPA et DHA sont les plus répandus. Tous ont leurs caractéristiques propres. Ainsi, l’ALA est très répandu dans le monde végétal alors qu’EPA et DHA en sont absents. L’EPA, lui, est l’acide gras oméga 3 le plus représenté dans le monde marin. Enfin, le DHA est le plus présent dans l’organisme des mammifères, chez l’humain on le trouve principalement au niveau de la rétine et du cerveau (c’est la raison pour laquelle il est également appelé acide cervonique). Le DHA joue un rôle capital dans l’architecture des membranes. Essentiel au bon fonctionnement des cellules, il n’est pourtant synthétisé par l’organisme qu’en très faible quantité. Il doit donc impérativement nous être apporté par l’alimentation. Malheureusement, on n’en trouve quasiment plus dans l’alimentation moderne et même les nouveaux produits enrichis en oméga 3 n’en contiennent pas, ou peu. Le DHA se trouve principalement dans les abats, le foie, les œufs ou les produits de la mer.
Les aliments riches en DHA ne sont pourtant pas tous aussi efficaces. Les produits de la mer, comme l’huile de poisson, contiennent du DHA mais principalement sous forme de triglycérides. À l’inverse, le DHA des abats et des œufs se présente sous forme de phospholipides. Les phospholipides sont les constituants des membranes cellulaires qui optimisent le transport du DHA vers le cerveau. Des études montrent que la biodisponibilité des acides gras est bien meilleure sous forme de phospholipides. De plus, les études montrent que le DHA sous forme de phospholipides résiste mieux à l’oxydation que sous forme de triglycérides. Il est donc très important que l’apport en DHA soit sous forme phospholipide. Mais comment procurer à son organisme une quantité suffisante de DHA ? Dans les abats ? Personne n’en mange plus. Dans les œufs ? Le régime imposé aux poules d’élevage est tellement peu varié que leurs œufs sont aujourd’hui vidés de toute qualité nutritionnelle. Il est donc indispensable de combler nos carences en DHA par un apport spécifique. Un ingénieur chimiste expert en lipides, le Dr Gérard Pieroni, a découvert qu’en jouant sur l’alimentation de la poule, il était possible d’obtenir des œufs ne contenant qu’un seul acide gras oméga 3, le DHA, à plus de 80 % sous forme de phospholipide. De là est né un complément alimentaire, breveté et totalement original : le DHA2, un complément alimentaire qui peut être ajouté à l’alimentation et même cuisiné sans que ses propriétés ne soient altérées.
On attribue depuis longtemps au DHA un rôle protecteur vis-à-vis des risques cardio-vasculaires et de la dépression. Une supplémentation en DHA est également conseillée aux femmes enceintes pour le bon développement du fœtus. Mais jusqu’ici, les régimes riches en DHA n’avaient jamais montré d’effet particulier sur l’insuffisance respiratoire. C’est pourtant ce qu’ont constaté le Dr Pieroni et son équipe en testant ce complément alimentaire sur des sportifs de haut niveau : ils ont constaté que leur capacité de récupération était nettement améliorée après 4 ou 8 semaines de supplémentation. Le Dr Pieroni a donc élargi son étude à des individus atteints d’insuffisance respiratoire en leur donnant 140 mg par jour de DHA2 pendant 3 semaines. Un bilan de l’essoufflement du patient en condition d’effort, avant, pendant et après la période de supplémentation, a été établi. Durant la période de supplémentation, dans 60 % des cas, l’insuffisance respiratoire disparaît totalement, et dans 40 %, on constate une nette diminution de la tendance à l’essoufflement. Le mécanisme est simple : le DHA2 accroît la plasticité des globules rouges qui se chargent davantage en oxygène, ce qui améliore la capacité respiratoire. La période suivante montre une stabilisation en plateau de l’effet bénéfique. Il n’existe pas aujourd’hui de traitement curatif pour l’insuffisance respiratoire, les bénéfices du DHA2 sont transitoires. L’effet se prolonge de deux semaines à un mois si l'on arrête la supplémentation.
Le Dr Pieroni a ensuite mené une étude dans un centre de gérontologie. Vingt-quatre personnes âgées ont alors suivi une supplémentation en DHA2 pendant 15 mois. Les conclusions de cette étude confirment ceux de l’étude précédente puisqu’on constate chez les participants une réduction de la viscosité du sang, ce qui permet une meilleure circulation sanguine. Mais l’étude fait également apparaître une amélioration de l’acuité visuelle chez les hommes au bout de 15 mois et une stabilisation chez les femmes (l’acuité visuelle diminue avec le vieillissement de manière plus rapide chez les femmes). D’autres études sont en cours pour explorer toutes les propriétés thérapeutiques du DHA. L’une d’elles est en cours (concernant l’emphysème et la bronchite chronique) mais le mode d’action du DHA2 pourrait bien ouvrir d’autres pistes, notamment dans le domaine des maladies dégénératives.
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